EUROPE
France
Allemagne
Angleterre
Belgique
Tchekie
Espagne
Italie
Irelande
Portugal
Norvège
Autriche
Bosnie
Finlande
Grèce
Hongrie
Moldavie
Pologne
Roumanie
Slovaquie
Slovenie
Suède
Suisse
Ukraine


ASIE
Afghanistan
Thailand
Birmanie
Russie
Kazachstan
Chine
Pakistan
Inde
Arménie
Bulgarie
Iran
Corée du Nord
Corée du Sud
Kirgyzstan
Mongolie
Japon
Myanmar
Turkmenistan
Turquie
Tadjikistan


AFRIQUE
Kenya
Egypte
Maroc
Tunisie
Namibie
Madagascar
Afrique du Sud
Algérie
Erythrée
Guinée
Mozambique
Niger
Nigeria

AUSTRALIE

Australie

AMERIQUE-Nord

Canada
USA
Groenland

AMERIQUE Centrale
Mexique
Honduras

AMERIQUE-Sud
Colombie
Argentine
Brésil
Peru
Bolivie
Chili

OCÉANIE
Nouvelle-Zélande

ANTARTIQUE





Aiguilles de Chamonix
Photo GM
Fluorite rose - Découverte en 2009
Photo L.D. Bayle

 

Excpetionel spécimen de fluorine rouge sur quartz fumé.

Les fluorines et en particuliers les fluorines roses du massif du Mont Blanc sont un des fleurons de la minéralogie française. Les gisements de fluorines roses sont rares, ils se rencontrent dans les fentes alpines des Alpes (suisses, italiennes, autrichiennes et françaises), et aussi dans les pegmatites pakistanaises et polonaises (Strigau), et dans les gisements métallifères de Huanzala au Pérou.

Octaèdre polysynthétique de fluorine
sur quartz fumé. (5 x 4 x 3 cm env.)-
découverte 2004
Coll. MultiAxes
Quartz peigne, de qualité gemme.
Coll. L. Gautron
En haut: Aiguille d' Argentières
Ci-dessus : Le Mont-Blanc
Photo Ph. Dufour
© 2005

Pour les fentes alpines françaises du Mont Blanc les meilleures associations sont composées de d’octaèdres roses reposant sur des quartz fumés. Les trois dernières décennies ont produit quelques-uns des meilleurs groupements mondiaux de par leur fraîcheur et leur esthétique, et ont surpassé certaines découvertes suisses inégalées jusqu’alors.

Monocristaux de fluorite violet pâle avec un coeur rouge-rose.
Qualité gemme du cristal et zones violettes sur les arêtes des cristaux

.
Provenance : Massif du Mont-Blanc - Pointe Kürtz.

Découverte : Aout 2005
dimensions approx: 1,5 x 1,2 x 1 cm

 

Les premières fluorines roses du massif du Mont Blanc ont été portées à la connaissance du monde scientifique en octobre 1791 par un savant naturaliste genevois Marc Auguste Pictet lors d’une séance publique de la Société de Physique et d’Histoire Naturelle de Genève le 20 octobre 1791. Ces fluorines roses sont décrites : “ spath-fluor rose ou couleur de rubis spinelle en cristaux octaédriques très réguliers que les chercheurs de cristal ont trouvé cette année aux environ des rochers appelés les grandes Jorasses vers le fond du Glacier du Bois (La mer de Glace) ; on en rencontre aussi près du lieu appelé le couvercle ”. Il est hautement probable qu’elles furent découvertes auparavant, mais pour des raisons sans doute de manque de débouchés commerciaux et de méconnaissance, elles durent être délaissées.

Fluorite sur gangue - Argentières
Mont-Blanc - France
Coll. L. Gautron


Certains montagnards qui vivaient dans cette rude contrée à amélioraient l’ordinaire en cherchant les cristaux pour les revendre pour la taille. Le développement et la vogue des cabinets d’histoire naturelle, très en vogue vers la fin du XVIIIème siècle ont activé la demande d’échantillons minéralogiques. A partir de cette découverte les échantillons ont commencé à circuler. Ils étaient dénommés au départ : spath fluor rose de Chamouni, chaux fluaté rosé ou spath calcaire vitreux rose.

Fluorite – On peut distinguer les figures de croissance.
Mont-Blanc
30 x 25 x 25 mm
Fluorite –Deux octaèdre interpénétrés.
Mont-Blanc
30 x 25 x 25 mm

 

Les découvertes du XIXème siècle semblent être peu nombreuses et peu étudiées. Le célèbre minéralogiste Albert Lacroix dans sa minéralogie de la France de 1896 en parle très succinctement, une dizaine de lignes !. Ce qui confirme la rareté des échantillons déjà à cette époque. Néanmoins la fluorine rose était diffusée localement par des marchands d’histoire naturelle dans des coffrets de minéraux et roches. Les autres découvertes notables du début du XXème siècle sont dues au guide cristallier Georges Charlet (1901-1978) ; en été 1925 dans la face ouest des Pélerins, au pied de la voie Carmichael il a découvert un four avec des octaèdres rose-rouge jusqu’à 10 cm. Le meilleur spécimen été acheté par le mécène de la minéralogie française le Colonel Louis Vésigné, ce spécimen est aujourd’hui au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris : un cristal partiel clivé de 15 cm. Les meilleures découvertes remontent au dernier tiers de ce siècle, le renouveau et l’amélioration des techniques de l’alpinisme et leur adaptation pour la recherche de cristaux ont bien aidé celles-ci, le réchauffement climatique a dégagé les neiges et glaces de certaines parois jusqu’ici inaccessibles, mais c’est surtout la ténacité d’une poignée de guides amoureux des minéraux à qui permis celle-ci.

Aiguille de Talèfre
Photo Ph. Dufour© 2005

Mont-Blanc
Photo D. Roth© 2005
Les Droites et l'Aiguille Verte
Photo Ph. Dufour© 2005

Cristaux de quartz fumés et transparents. Certains sont bi-terminés.
Talèfre - Mont-Blanc - Plaque de 17 x 14 cm – 6 cm de hauteur
Coll J. Evrard.


Serac - L'Argentière

MORPHOLOGIE EXTERNE


La fluorine du massif du Mont Blanc se rencontre classiquement en octaèdres avec les faces {111}. D’autres faces existent mais elles sont rares comme celles du cube {100}, du rhombododécaédre {110} et plus rare du tétraèdre {310} comme à la Pointe Kurz.(fig. 1) La forme du cube n’a jamais été trouvée, l’hexatétraèdre est parfois présent mais semble rare (Poty). La combinaison de forme donne des cubo-octaèdres, voir des cubo-octaèdres se développant sur des sommets des octaèdres, et des octaèdres tronqués sur les arêtes. Une rare cristallisation a été rencontrée ces dernières années : des octaèdres mats corrodés avec des sommets se terminant par des rhombododécaèdres brillants (fig.2).
Leur aspect peut être “ glacé ”, les fluorines sont très brillantes, mais elles sont rares car la solubilité de la fluorine est assez grande, et de plus la neige et la glace sont agressives car pauvre en contenu minéral. La plus grande partie des cristaux sont dépolis en surface, et sont même arrondis en surface, avec des arêtes émoussées par une légère dissolution, voir en marches d’escalier fondues, elles ont un aspect fondu, mat ou satiné-brillant. Les cristaux peuvent être creux sur des faces, voir un peu squelettique, on les rencontre dans les cristaux chlorités, la croissance a été gênée. Les cristaux dissous laissent des empreintes très caractéristiques à la surface des quartz, des empreintes superficielles cubiques ou octaédriques.
Les faces sont rarement lisses, elles sont plutôt polysynthétiques. Sur certains spécimens des faces brillantes et d’autres mats coexistent (Pointe Kurz).
Les cristaux peuvent atteindre des tailles jusqu’à 18 cm. Des masses de plus de 20 cm d’épaisseur et formant des portions de filons existent, la couleur est plutôt rose pâle gris dans ce cas.

Fluorite sur matrice de dolomie balnche. Une face de la pièce est couverte de cristaux dont les centres sont composés d'octaèdres qui sont rose-rouge. Des quartz fumés recouvrent l'autre face. Parfois, une fluorine s'est formée entre deux quartz, et n'a pas pu atteindre sa forme définitive (photo centrale). Ce type de cristallisation est très peu commun.
Coll. L. Gautron

 

 


Quartz "gwindel" en partie gemme, recouvert sur une face d?octaèdres de fluorine rose.
Dimensions : 11,5 x 9 x 5 cm (overall)
Octaèdres de fluorine : jusqu?à 5-6 mm d?arête
Trouvaille : 1964 - Goscheneralp Region - Uri - Suisse

Pièce qui a fait partie des grandes collections minéralogiques mondiales.
Elle a été achetée 15 000 US dollars en 1964 (plus de 17 000 euros actuels).


Cristaux de fluorine rouge-rose sur gangue.
Provenance : Massif du Mont-Blanc - Pointe Kürtz.
Découverte : Aout 2005


Monocristal de fluorite violet pâle avec un coeur rouge-rose.
Provenance : Massif du Mont-Blanc - Pointe Kürtz.
Découverte : Aout 2005
dimension : 1,2 x 1,5 x 0,8 cm

 

LA MORPHOLOGIE INTERNE

La fluorine du Mont Blanc est classiquement rose. Les nuances vont du rose très pâle au rose rouge au rose carmin. D’autres couleurs existent comme le vert pâle au vert clair (les Rachasses, Face Nord des Courtes, Pierre Joseph). La couleur violette est visible sur certains spécimens mais en périphérie des cristaux (Pointe Kurz, Glacier du Nant Blanc, arrête Nord du Peigne, arrête nord ouest de la Blaitière). Des cristaux gris-bleuté ont été découverts à la pointe Kurz. Le minéralogiste Alfred Lacroix signale des cristaux bleutés, mais aucun spécimen n’est sorti récemment semble-t-il. Elle peut être aussi incolore ou très légèrement colorée. Certains spécimens vert gris ou vert foncé sont partiellement ou totalement imprégnés de chlorite.

Deux générations de fluorine : octaèdres rouges recouverts par des recristallisations de couleur violette.


Ils sont assez souvent clivés intérieurement.
Pour les fluorines l’effet d’épaisseur renforce la couleur ainsi que la gangue
Les cristaux peuvent être zonés mais ils sont rares, quatre types ont été découverts jusqu’à ce jour.
Des cristaux cubo-octaédriques jusqu’à 15 mm à cœur rosé et périphérie gris bleuté à la pointe Kurz, avec parfois des liserés violets.
Cristaux octaédriques corrodés vert à cœur rosé en octaèdres jusqu’à 10 cm au Requin dans les Aiguilles de Chamonix.
Masses rosées pâle avec des taches violettes sur la bordure extérieure.
Poty (1969) dans sa thèse sur les quartz du Mont blanc a remarqué que le cœur de certains cristaux était parfois peu coloré, gris bleuté tandis que la périphérie est d’un rose plus soutenu.
La couleur rose est attribuée à un centre coloré (une lacune dans la structure du cristal) et associé à une impureté, ici en l’occurrence un ion trivalent yttrium et un ion moléculaire (O2)3- formant le groupement YO2 et qui prend la place d’un calcium (la fluorine a pour formule CaF2). Il est recommandé de ne pas exposer les fluorines roses semble peu sensible à la lumière et à la chaleur qui détruisent les centres colorés et par conséquent les couleurs, néanmoins ont évitera une exposition inutile dans les collections en les éloignant de ces deux sources. Des cristaux synthétiques de fluorine dopés à YF3 puis hydrolysés pour obtenir le groupement YO2, et ensuite irradiés donnent des cristaux rose. L’irradiation semble joué un rôle dans l’accentuation de la coloration. Les analyses des inclusions fluides ont montré que la fluorine rose ne pouvait se former qu’à des températures assez élevées, de l’ordre de 400 °C.
L’origine du fluor doit être recherchée du côté des biotites du granite. Les analyses des biotites du granite sain ont montré qu’il s’agissait du pôle ferrifère annite, et que leur teneur en fluor était de l’ordre de 0,5 à 0,7 %. Compte tenu du pourcentage des biotites contenues dans le granite sain, le “ lessivage ” de 1 m3 de granite fournit environ 2,5 kg de fluorine.

Fluorite et quartz fumé.

 

LES ASSOCIATIONS
Poty a distingué deux associations classiques que l’on rencontre fréquemment dans le massif.
La paragénèse la plus classique est composée dans l’ordre de la cristallisation de : épidote - quartz enfumé - adulaire - ripidolite (chlorite) - calcite - fluorite. La fluorine est peu abondante et parfois dissoute, seul les empreintes sur les quartz témoignent leur présence passée ;

Octaèdres de fluorine et calcite (5 x 5 x 3 cm env.)- découverte 2004
Coll. MultiAxes


Une autre paragénèse se rencontre : (par ordre de cristallisation) :
épidote - quartz fumé- adulaire – fluorine. La fluorine est abondante et en quantité.
Seuls les zéolites et la milarite sont encore postérieures.
Les associations les plus recherchées sont soient des octaèdres isolés sur une gangue claire (des feldspaths) qui fait bien ressortir la couleur, une gangue foncée “ tue ” la couleur ou des fluorines perchées sur des quartz.

Pièce flottante de quartz fumé clair - Talèfre - Mont-Blanc
Transparence excellente - dim : 10 x 9 x 6 cm
Coll. G. Mazankiewicz

LES DECOUVERTES IMPORTANTES
Les fluorines roses sont assez répandues dans le massif on les trouve dans les zones suivantes : Talèfre, Leschaux, Dents du géant, Aiguilles de Chamonix, Grand Charmoz, Aiguille des Pélerins, Peigne, Aiguilles d’Argentières, Chardonnet,…
Découverte le 1/08/1968 de Amédée par Roger Fournier un placage avec des cristaux jusqu’à 5 cm dans le bassin d’Argentière.
Dans les années 70 des octaèdres rose rouge partiellement dissous jusqu’à 10 cm sont sortis d’une fissures de la Pierre à Bochard aux Grands Montets dans le massif de la Verte lors des travaux d’aménagement de la piste de ski.
La face ouest de l’Aiguille des Pélerins dans les Aiguilles de Chamonix, déjà évoqué pour les découvertes de 1925, a redonné en juillet 1975 à 50 m du sommet un octaèdre géant de 18 cm de fluorine rose-rouge polysynthétique sur l’un de ses sommet. Ce spécimen rare a été nommé Georges en l’honneur de Georges Bettembourg (1950-1983) guide-cristallier de la vallée de Chamonix. Ce four était situé juste à côté de celui de 1925, et c’était le seul cristal extrait de cette partie du four dans une géode au sein de fluorine massive. Quelques autres cristaux pluricentimétriques sont sortis de fours voisins.


La couleur est rose-rouge et les extrémités des octahèdres ont une zone violet clair.
Pas de cassure sur les quartz fumés. Ils montrent des figures de dissolution.
Dimensions : 10 x 8 x 4 cm
Dim. de l'octaèdre le pus grand : 12 mm
La fluorine est presque de qualité gemme.
Prov : Pointe Kürtz - Massif du Mont-Blanc

 

 

Fluorines vertes octaédriques légèrement dissoutes avec un cœur rosé en cristaux jusqu’à 12 cm, trouvées en été 1985 au Requin dans les Aiguilles de Chamonix.
Découverte le 23/07/1989 d’un four gelé à 3600 m au grand éperon Nord des Droites de trois spécimens de très haute qualité, des cristaux de quartz fumé gris isolé jusqu’à 18 x 12 x 12 cm et recouvert de cristaux épars de fluorine octaédrique rose brillants transparents de 25 mm reposant sur ces derniers, des spécimens uniques.
Cristaux de fluorine verte avec des cristaux jusqu’à 3 cm d’arête sur quartz fumé, trouvé le 3/08/1992 dans les Courtes dans le bassin d’Argentière.
En été 1995 des cristaux rose foncé jusqu’à 5 cm ont été récoltés.
Durant l’été 1997, le 7/08/97 une découverte importante de cristaux octaédriques jusqu’à 20 mm d’arête de cristaux rose foncé très soutenu un peu corrodé d’aspect satiné-brillant et arrêtes un peu arrondies, en partie transparent, avec des placages sur quartz fumé et aussi en groupement isolés, dans le bassin d’Argentière au Tour Noire.

Vue générale du Mont-Blanc
Photo D. Roth© 2005

CONCLUSION
La fluorine star du massif du Mont Blanc n’échappe pas pour les spécimens inhabituels à l’adage “ ce qui est rare est cher ”. Néanmoins des spécimens plus modestes peuvent être acquis lors de bourses comme Chamonix.
Comme un certain nombre de minéraux alpins, les échantillons peuvent être “ améliorés ”, par collage ou recollage de d’octaèdres de fluorine, de même l’aspect des fluorines peut être rendues brillantes ou satinées par des sprays ou des huiles qui dissimulent les clivages et les défauts, mais ces subterfuges ne tromperont pas les collectionneurs avertis.

Fluorine sur quartz fumé.

Cette pièce de fluorite sur quartz a été découverte le 15 septembre 2005, sur “Les Droites” (Massif du Mont-Blanc).
Il s’agissait d’une des plus importante géodes (four) qui ait été découvert dans le massif. D’après nos informations, la découverte commença par le plafond de la poche, qui montrait encore quelques petits quartz fumés, et des traces de fluorite qui, malheureusement, était partie. Dans le fond de cette poche, se trouvait un éboulement avec deux tonnes de roches, amoncelées les unes sur les autres.
Les découvreurs ont mis 4-5 jours à la vider, pour découvrir 4 spécimens importants (dont celui présenté ici) et quelques autres de taille et de qualité moindre.
Le problème était que les pièces étaient recouvertes d’une couche de chlorite de 4 cm d’épaisseur. Celle-ci a pu être dégagée, mais au prix de quelques pertes sur d’autres spécimens.
La fluorine montre des figures de corrosion naturelle, et les quartz également. Cependant, l’association est de bonne esthétique car les quartz sont fumés et la fluorine assez rose. La couleur est un peu plus pâle que ne le montrent les photos.

Les dimensions sont :
14 x 9 x 8,5 cm (hors tout – overall size)
Les quartz mesurent jusqu’à 4,5 cm de hauteur.
Le gros octaèdre de fluorite mesure 1,7 cm d’arête.

Coll. privée

 

   

 

BIBLIOGRAPHIE CONSEILLEE
ASSELBORN ,E. (1993)Georges, Extralapis,p.46-53.
ASSELBORN ,E. (1994)Georges, ou l’histoire du plus extraordinaire spécimen de fluorine rouge des Alpes. ABC Mines, Mai 1994, Bulletin N°5.
FOURNIER, R. (1969) Amédée. Bulletin du Club de Minéralogie de Chamonix, juin 1969, N°6.
GAUTRON , L.(1986) Les fentes à fluorine du massif du mont Blanc, Minéraux et Fossiles,N°131, p. 17-24.
GRICE, J.D. (1981) Hexoctahedral fluorite crystals from old Chelsea,Québec, The Mineralogical Record, Vol 12, N°2, Mars-April 1981.
TORONI, A. (1994) Cristalli du fluorite rosa dal Poncione di Manio, val Bedretto (Tessin), Le Cristallier Suisse, Vol 10, n°4, p. 140-152.
VESIGNE, L. (1952) Présentation d‘échantillons Bulletin Société Française de Minéralogie te Cristallographie, 75, p. XXXVIII.

 

 

 

    Laurent GAUTRON

Les lecteurs peuvent trouver d'autres informations complémentaires dans le numéro hors-série de la revue
Le Règne Minéral


Photo Louis-Dominique Bayle


"Minéralogie du Massif du Mont-Blanc" - HS V - 1999
description & distribution

 


Cette fluorite provient du Bassin d'Argentière, situé près du Mont-Blanc. C'est une région connue pour ses fluorites octaèdriques roses à rouges. Ce spécimen a été collecté en Aout 2006


Dimensions hors-tout : 7,5 x 4,5 x 4 cm
Arête du cristal principal : 1,4 cm

Coll. privée

Octaèdre de fluorite rose - Massif du Mont-Blanc
©Dan Weinrich

 

Haut de page
This mineralogical site is located on private ownerships. It can still be covered by a mining title. Anyway, these pages cannot be an authorization or an incentive to collect mineralogical sample there.

Respect the mineralogical sites and you will be respected.

 

edelweis web concept
E. Guillou-Gotkovsky© 2000-2017
29/11/09