LA MINE D'EN BOURNEGADE | ||||||||||||||||||||||||||||||
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1. Situation géographique. La
mine est située à environ 4 km au Nord-Est d'Alban, en bordure
d'une petite rivière qui porte le nom de Nougaret (nom également
donné à un lieu dit plus en amont). 2. Cadre géologique. La
minéralisation est située dans une
serie métamorphique (ordovicien) dite "schistes noirs à
roches vertes". 3. Morphologie, structure du gisement. La
littérature indique un filon N85E, alors que nous avons constaté
que, comme pour la plupart des filons du Tarn, celui-ci était orienté
Est-Ouest, avec un pendage de 60 à 80° N. Il faut se méfier
du pendage des dépillages, qui ne suivent pas toujours le pendage
du filon... 4. Substances économiques et histoire: Dans
les temsp anciens, la mine d'En Bournegade aété exploitée
pour les substances métallqiues telle que le cuivre. Ce fut le
cas à l'époque Romaine puis au Moyen Age. 5. Travaux. Deux zones distinctes de travaux ont vu le jour. Sur la rive droite du Nougaret : ce sont les travaux les plus anciens. Sur la rive gauche :
Le ruisseau présente une surprise: presque face à l'entrée de la gelerie principale, l'eau du ruisseau disparaît dans le lit. Quelques dizaines de mètres plus en aval, de l'eau réapparait, au delà d'une butte qui semble être constituée que des haldes. Le plus surprenant est que le débit y est beaucoup plus important qu'en amont. De plus, le lit principal du ruisseau reste toujours à sec.
6.
Production, réserves, traitement, utilisations. 7.Cristallisations
8. Orientation bibliographique. Perrot R.,
Picot P., Fortuné J-P., Tollon F. - Inventaire minéralogique
de la France
© E.Guillou - 2006
La mine d'Enbournegade : Mine de fluorine du Tarn, commune d'Alban-le-Fraysse, elle fait partie du district du Tarn-Albigeois. * Historique : Les premières exploitations pour le cuivre remontent à l'Antiquité et au Moyen Age. La fluorine n'a été exploitée, plus ou moins régulièrement, que de 1942 à 1962, avec des périodes d'abandon. Après la faillite de la société minière d'Alban en 1955, Mr. Lebrat obtient, en 1963, un permis qu'il cède en 1965 à la SEPAFIMI. Les travaux entrepris montrent une forte proportion de sidérite ce qui entraîne des difficultés de mise en valeur (et oblige à la création d'une usine d'enrichissement). En 1968, la société spath-fluor reprend les droits. A partir de 1973, la société de Trébas reprend la concession en se contentant de la garder en portefeuille. La mise en sécurité est lancée en 1998. * Minéraux : La fluorine est présente en cubes bleus aux nuances très variées. Cette teinte domine, mais on trouve aussi le violet, le jaune et l'incolore. On trouve souvent des cristaux à l'aspect corrodé. En plus des cristaux flottants, on trouve des groupes recouverts de quartz ou de goethite. |
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6/01/11
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